L'inquiétude des jeunes parents par rapport à la pédophilie augmente. En effet, les affaires de pédophilie à l'école sont nombreuses en ce moment : un directeur d'une école en Isère a été arrêté pour viols et agressions sexuelles sur ses jeunes élèves après plusieurs plaintes de plusieurs parents, sans compter que d'autres cas suspects ont déjà été signalés dans l'Education Nationale. Suite à cela, beaucoup de parents se demandent comment aborder la pédophilie avec leurs enfants pour les alerter face à ce danger. Mais faut-il aborder ce sujet avec eux ? Si oui, à quel moment et comment ?

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Dominique Frémy, Pédopsychiatre, donne  4 conseils.

 1)     Apprendre à son enfant que son corps lui appartient :  « personne n'a le droit de toucher tes parties intimes», c'est la première chose à faire comprendre à un enfant. « On lui explique pourquoi :ton corps n'est qu'à toi et à personne d'autre ; personne n'a le droit de le toucher sauf le médecin et personne d'autre et tu ne toucheras pas non plus le corps d'autre personnes.» Il faut lui parler clairement sans ambiguïté et prévenir les enfants des choses anormales (montrer sa partie intime, regarder ou toucher celle des autres...), leur faire comprendre que c'est très mal et que c'est puni par la loi.  Que c'est interdit au même titre que faire du mal physiquement à quelqu'un ou de tuer.

2)     Préférer en parler en groupe et introduire une médiation : A quel moment ? « Mieux vaut en parler en groupe avec la fratrie par exemple plutôt que d'isoler l'enfant pour lui parler» On peut introduire une médiation, c'est à dire un objet qui va permettre de discuter comme un livre par exemple "Lili a été suivie" ou cet article de Mon quotidien.

3)    Repérer les comportements alarmants : Quand un enfant a subi des attouchements, a été agressé ou violé, il développe des troubles de comportement : il devient violent ou au très réservé .  «Ce sont des troubles de sommeil avec des insomnies ou des cauchemars de l'agression. Il peut se remettre aussi à faire pipi dans son lit, mais attention il ne s’agit pas que de trouble propre à la  violence sexuelle » d'après Dominique Frémy, par exemple ne pas vouloir manger peut alerter ! Tout comportement brutal et soudain doit alerter les parents.

4)      Et enfin lui faire comprendre qu'il peut faire confiance à certains adultes : il faut faire comprendre à l'enfant que tous les adultes qu'il connait ne sont pas parfaits mais qu'il peut faire confiance à certains. "Il ne faut pas saper la confiance que les enfants ont dans les adultes. On peut aussi réfléchir avec lui à qui il pourrait se confier en cas de problème", suggère Dominique Frémy. 

Maximilen D. (3B)