En ce moment, on parle d'une réforme du collège qui va être mise en place par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, pour la rentrée 2016.                                                      

Une réforme, c'est un changement visant à améliorer le fonctionnement du système scolaire. Dans notre cas, c’est au collège qu’un ensemble de mesures vont bientôt être mises en place.  Mais, est-ce-que cette réforme du collège va vraiment améliorer la réussite des élèves ?  

En premier lieu, nous allons parler du but de cette réforme ; en second lieu nous allons vous expliquer ce qui va changer avec cette réforme, et pour finir, on présentera les conséquences de la réforme à nos yeux. 

Tout d’abord, pourquoi cette réforme ? Selon La Ministre, le collège représente le maillon faible de l'enseignement. En effet, de nombreux collégiens ne maitrisent pas assez les savoirs fondamentaux comme le français ou les maths et chaque année plus de 140 000 élèves sortent du système éducatif sans aucune qualification. Elle veut donc améliorer le système scolaire. De plus, le collège suscite l'ennui et aggrave la difficulté scolaire. Par exemple, en primaire quand les élèves ne comprennent pas, 70% des élèves demandent des explications alors qu'au collège seulement 1 élève sur 3 ose demander de l'aide. 

Puis, quelles sont les mesures prises dans cette réforme ? Le plus gros changement de cette réforme sera la mise en place des EPI (enseignement pratique et interdisciplinaire), c’est-à-dire que les élèves travailleront par projets avec des professeurs de plusieurs matières et l'AP (accompagnement personnalisé) à chaque niveau.  En 6ème, les élèves n'auront pas plus de 6h de cours par jour, une pause de 1h30 pour tout le monde. Il y aura LV2 (Langue Vivante 2) dès la 5ème. Le latin et le grec vont théoriquement disparaitre. Il y aura aussi un changement dans les épreuves du DNB (diplôme national du brevet).  En conséquence, pour cette prochaine rentrée scolaire 2016, il y aura beaucoup moins d'heures, une suppression théorique du latin et du grec et les classes européennes  seront définitivement supprimées. 

En tant qu’élèves de 3eme, nous pensons que cette réforme est intéressante sur certains points : par exemple, d’un côté, les EPI paraissent intéressants car c'est une manière de travailler qui semble plus motivante, plus originale  que travailler devant une table avec un stylo. En plus, théoriquement il y aura moins d’heures de cours et c’est vrai que les emplois du temps en 3^ème  sont trop chargés. Mais de l’autre côté, nous faisons du latin et nous faisons partie de la classe européenne, ce sont des matières qui nous plaisent et qui nous permettent d’apprendre plus de choses. On trouve vraiment dommage que ça disparaisse.

Valentin G. et Corentin F. (3A)

Aujourd’hui, nous trouvons que les jeunes sont plus violents et nous avons cherché à savoir... si c’est vrai et pourquoi. Et comment lutter contre cette violence ?

D’abord, qu’est-ce que la violence ? C’est l'utilisation de la force physique ou psychologique pour contraindre une autre personne. Il existe plusieurs sortes de violence : la violence verbale comme les insultes, les menaces… ; la violence physique comme les coups, les viols… ; la violence psychologique comme les humiliations, le harcèlement… ; la violence matérielle comme les privations de nourriture…

Selon l’organisation mondiale de la santé, en 2000, 43% des homicides ont été commis par des jeunes et 199 000 jeunes ont été tués dans le monde, ce qui équivaut à la mort chaque jour de 565 jeunes de 10 à 29 ans pour causes de violences. Le taux d’homicide chez les jeunes varie beaucoup d’une région ou d’un pays à l’autre. La violence est beaucoup moins élevée chez les filles que chez les garçons. Cette hausse de l'activité violente chez les jeunes est due à plusieurs facteurs :

- En premier, il y a des causes environnementales comme la famille, le milieu social, la situation économique et politique du pays, etc. Les problèmes économiques expliquent en grande partie la raison de la violence chez les jeunes. Dans un quartier avec beaucoup de crimes et de délinquance, un jeune a une très forte chance d'être impliqué dans une bande ou un cercle de personnes violentes. De plus, il est plus facilement exposé à la drogue ou à l’alcool. Ceci touche principalement les familles en position économique difficile qui ont plus de mal à éduquer leurs enfants à cause de cet environnement précaire et menaçant.

- En second, il y a des problèmes psychologiques. Par exemple, si un enfant est battu à la maison ou maltraité en général, ceci peut engendrer de la violence verbale ou physique à l'école et souvent contre les plus faibles. Ou encore une personne malade psychologiquement par exemple qui souffre de schizophrénie a une plus haute chance de commettre des actes violents selon une étude menée par l'Université de Oxford.

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Mais, les conséquences de cette violence ne sont pas négligeables. Selon l'OMS, le taux de mortalité chez les jeunes augmente et l'homicide est la 4ème cause de décès chez les jeunes âgés de 10 à 29 ans. Pour chaque jeune tué, beaucoup d'autres subissent des blessures nécessitant une hospitalisation. Ceci pourrait entrainer un climat de peur, ce qui à son tour pourrait entrainer plus de violence et donc plus d’agressivité chez les jeunes. Il faut donc faire comprendre aux jeunes que la violence n’est pas une solution. Lorsqu'on se sent inférieur, mal dans sa peau ou encore révolté, il est tentant de reporter ce que l'on éprouve sur les autres. Souvent dans ces situations, on s'en prend aux plus faibles qui n'oseront peut-être pas résister. La forme de cette violence peut prendre divers aspects tels que l'intimidation ou le choix d'un bouc émissaire sur lequel on va concentrer son agressivité.

Ainsi, pour tenter de réduire cette violence, il faut mettre en place des programmes pour soutenir les parents dans leur rôle mais aussi des programmes à l’école pour aider les jeunes à contrôler leur colère et leur expliquer comment régler un conflit sans l'utilisation de la violence.

Dylan R. , Yacine A., Nicolas F. (3A)

La mode vestimentaire est un phénomène qui touche énormément d’adolescents. En effet, la manière de se vêtir correspond au goût de chaque individu. Elle permet de se distinguer pour montrer d’où l’on vient et quelle est notre identité.

Les ados sont souvent influencés par les stars, par la publicité et par des styles d’actualités. D’autres préfèrent adopter des looks plus excentriques, qui pourraient leur correspondre.

• Dans une première partie, nous montrerons comment la mode est un moyen de s’affirmer et de se distinguer.
• Dans une seconde partie,  nous étudierons la mode adolescente et ses changements dans le temps.

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D’abord, la mode est à la fois un moyen de s'affirmer et un signe de distinction sociale chez l'adolescent. 

En effet, le vêtement exprime notre identité. Cela permet de voir notre personnalité : si on est discret ou si on aime se faire remarquer, si on fait partie d’un groupe ou non…. On remarque que la mode vestimentaire dépend de notre origine sociale. Par exemple, le survêtement  a beaucoup de succès parmi les jeunes de quartiers qui le portent tous les jours alors que les jeunes de classe aisée, portent des habits beaucoup plus « classes ». 

La mode permet aussi de mettre en valeur notre corps, avec des tendances à chaque fois nouvelle comme le jeans slim. Et il y a des vêtements adaptés à chaque morphologie : petite, grande, maigre, ronde…

Puis, la mode adolescente a beaucoup changé dans le temps. La façon de s’habiller des jeunes soi-disant à la mode est en fait totalement dictée par la publicité.  Les jeunes sont donc très attirés par la mode et les marques à cause de la publicité et des médias. Dans les publicités, les vendeurs de vêtements font tout pour que leur produit corresponde aux désirs des jeunes. Mais, de nos jours, les jeunes sont fascinés par les célébrités qui elles-mêmes portent des marques. Donc, pour être à la mode, c’est-à-dire pour avoir du swag,  il  faut porter des vêtements de marques. En effet , nous les jeunes, on pense toujours que c’est “beaucoup mieux“ d'avoir des  vêtements de marques qui donnent un style plutôt qu’un vêtement sans marque trop classique. 

Aujourd’hui, avec internet, les jeunes veulent être encore plus à la mode  car  de nombreuses youtubeuses ont des chaines privées sur youtube, dailymotion… où elles proposent des styles faciles à imiter et sur internet, circulent beaucoup de photos de stars. Ça crée le buzz sur internet car parfois il suffit qu’une star porte un vêtement pour qu’elle soit en rupture de stock le lendemain.

Mais certains préfèrent se différencier des autres en adoptant des styles plus excentriques comme le gothique, le punk ou encore le Hip-hop. Cela s’explique par des différences de goût, l’envie d’appartenir à un groupe ou tout simplement de se différencier.

En conclusion, la mode chez les jeunes est une manière de s’affirmer en tant qu’individu et la publicité, les médias jouent un rôle important dans la façon dont on s’habille car ce sont eux qui dictent les nouvelles tendances. Mais il ne faut pas oublier que l’habit ne fait pas le moine !

 Mélina L. et Imane M. (3A)

Chaque année, une nouvelle console et des jeux vidéo apparaissent dans le commerce. Les plus célèbres sont « Call Of Duty », «  GTA », « Minecraft »… La passion pour les jeux vidéo a donc augmenté : par exemple, en France, selon une étude du syndicat national du jeu vidéo publiée en 2012, en 5 ans, le nombre de joueurs français est passé de 17 à 28 millions de personnes, ce qui représente plus de 55% des français. Il est difficile d'établir un profil type d'un joueur car ils sont tous différents. Mais ce n’est pas que les enfants qui jouent aux jeux vidéo, loin de là. Il y a des hommes, des femmes, et différentes catégories d’âges. Et, il faut savoir que 73% des joueurs ont plus de 18 ans. 

Dans notre cas, nous nous sommes intéressés à l’addiction aux jeux vidéo car pour 8,5% des  adolescents, cela représente une drogue, une dépendance, c’est-à-dire que jouer devient un besoin obsessionnel. 

Dans un premier temps, on va parler des jeux vidéo en général, du profil des joueurs et de l’addiction. Dans un second temps, nous allons parler des symptômes et des conséquences. Dans un dernier temps, nous finirons avec les solutions.

http://image.jeuxvideo.com

Pour commencer, les jeux vidéo sont des jeux qui se présentent sur des écrans, et différentes plateformes comme les consoles, les ordinateurs, les téléphones … 

Parlons des jeux vidéo en général. Il y en  a de toutes sortes sur différents thèmes comme le sport, les jeux de guerre, les jeux d’aventure, et autres. Les plus connus sont par exemple FIFA, GTA , Call of Duty, Candy Crush , Mario... Avant, en allumant l'ordinateur, on jouait à des jeux du genre les démineurs, le solitaire mais maintenant on a plus de jeux du style MMORPG. Autrement dit ce sont des jeux de rôles en multi-joueurs. Ces nouveaux jeux ont beaucoup de succès notamment auprès des jeunes. Plus de huit jeunes sur dix déclarent jouer au moins une fois par semaine et certains y jouent plus de 4 ou 5 heures par jour. On peut donc dire que ces  personnes sont addicts, c’est-à-dire ont une forte dépendance à une activité. D’après l’observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) qui a réalisé une enquête en 2014 auprès de 2000 élèves inscrits de la 4^ème  à la 1^ère  dans 15 établissements d’Ile de France, un élève sur huit aurait un mauvais usage du jeu vidéo. Les garçons seraient les plus touchés car ils sont davantage attirés par les jeux pour adultes : dès le collège, plus de huit garçons sur dix ont déjà joué à un jeu déconseillé aux mineurs (comme Grand Theft Auto, Call of Duty ou Assassin’s creed)  et ils sont encore plus nombreux au lycée (près de 90%). 

Mais, des symptômes peuvent alerter et montrer si on est accro au jeu vidéo comme passer beaucoup de temps sur l’ordinateur ou la console et avoir du mal à s’arrêter, s’enfermer dans sa chambre et négliger sa famille ou ses amis pour les jeux vidéo, avoir des problèmes à l’école… Il y a aussi des symptômes physiques comme des yeux désséchés, des migraines régulières, des douleurs dorsales et cervicales, une alimentation irrégulière (sauter des repas), ne pas avoir d’hygiène correcte, des troubles du sommeil...   

Maintenant si vous êtes dans cette addiction aux jeux vidéo,  il y aura des conséquences plus ou moins graves et donc un impact sur vos relations sociales, familiales  mais surtout des répercussions sur le travail scolaire ou professionnel. Comme toute bonne chose, pour ne pas tomber dans l’addiction, il suffit juste de jouer modérément car il y a aussi de nombreux effets positifs à jouer aux jeux vidéo : d’abord cela permet de passer le temps et de s'amuser en passant un bon moment seul ou à plusieurs en sécurité chez soi, puis les jeux vidéo permettent de se détendre ou de déstresser car on oublie ses problèmes et on se change les idées en rentrant dans la peau d’un personnage, dans un monde imaginaire, et enfin, on y développe des compétences comme l’attention, des réflexes de rapidité ou des stratégies. 

En conclusion, nous les jeunes, nous aimons jouer aux jeux vidéo mais il faut faire attention à ne pas en abuser en essayant de limiter le temps de jeu, en prenant le temps de sortir avec ses copains et de passer du temps avec sa famille.

Alexis T., Florent L., Brandon M. (3A)

La révision sur Internet on connaissait mais que des petits exercices à droite, à gauche.

http://www.la-croix.com

Maintenant même l’Éducation nationale et d'autres « entreprises » ont ouvert leurs propres sites de révision du bac. Académie en ligne et Prép'Exam sont les nouveaux sites de révision de l’Éducation nationale. Et puis certains sites  mettent en ligne des professeurs se filmant et donnant des explications sur les cours ou sur les exercices comme par exemple sur Le Web pédagogique. D'autres proposent un planning de révisions avec des objectifs ciblés chaque semaine comme sur Tout pour le bac. Un dernier propose, en plus, un simulateur de notes pour voir où on en est dans nos savoirs (Réussite bac). L’intérêt de ces sites c'est qu'ils sont gratuits et très simples. Il y a même des applications gratuites à télécharger sur son portable et qui proposent surtout des QCM pour vérifier les connaissances. Ainsi, on peut réviser partout !

Voici d'autres adresses :

• http://corrige-bac.net
• http://fiche-bac.fr
• http://révision-bac.net
• http://sujet-bac.net
• http://studyrama.fr
• http://letudiant.fr

Je trouve que créer ces sites est une bonne idée car je pense que les jeunes d'aujourd'hui préfèrent aller sur Internet plutôt que de se plonger dans des fiches plastifiées qu'il faut d'abord créer. La même chose existe pour le brevet.

• http://www.letudiant.fr/quizz-revision-brevet.html
• http://www.intellego.fr
• http://www.brevetdescolleges.fr/quiz/

Encore faut-il ne pas se laisser tenter à faire autre chose...

http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/PublishingImages/revisions_sur_internet.jpg

Simon.L (3A)